Au retour, je les ai revus.
Un sourire – un seul – le mien.
Ils avaient la même allure, la même nonchalance, une trajectoire très semblable.
Jeunes et bien enveloppés ; dans les tons clairs .
J’ai eu envie de leur donner un nom.
Tout naturellement il m’est venu à l’esprit Vasimolo et Vasipolo.
C’est encourageant !
Mais peut-être que Vasipolo et Vasimolo auraient mieux convenu , d’autant que je n’avais pas avec certitude identifié « la fille » ( il est vrai que chez ces gens là …) .
A l’aller ils m’avaient donné l’impression d’être sur le point de rebrousser chemin.
Mais non . Ils avaient eu toute la nuit pour mûrir cette randonnée , et qui plus est , dans les meilleures conditions qu’il soit. Donc… ils y allaient, il fallait y aller !
Après les avoir croisés – une hésitation – je me suis tout de même retourné.
Il m’a semblé que l’un d’entr’eux aussi mais je ne saurai dire lequel.
Cela s’est passé très vite.
Nos trajectoires étant un peu obliques, il ne fallait pas traîner, le risque était élevé d’entendre un craquement sous la roue signifiant la disparition d’un de leurs congénères.
A bientôt,
Etienne ce matin sur la » Voie verte » entre Le Blanc et Ruffec , sous la pluie.
Singing in the rain !
Interprètes : Vasimolo, Vasipolo, et pourquoi pas Vas-y Vasa !
Explication de texte:
Dimanche Vélo Doux. La trinité est ici le groupe constitué de trois individus, d’espèces différentes certes mais liés par un élément pénétrant, l’eau. Accessoirement on peut signaler que ce dimanche était aussi celui de la fête religieuse de La Trinité . C’était aussi « la fête » du cycliste. Il a rencontré beaucoup de gastéropodes sur la Voie verte et a dû être vigilant pour ne pas les écraser. Au retour, deux d’entre eux, deux beaux gros blancs, ont attiré son attention et stimulé sa réflexion.
Pardonnez-lui.